Le Mexique n'est plus un pays sûr.

On arrive à la dernière semaine. Ça passe tellement vite. Trop vite. Je me plais beaucoup dans l’équipe de l’Express. Si je peux me trouver un emploi avec une équipe semblable, je serais comblé! Mais bon, sans être défaitiste, on se doit d’être réaliste et d’espérer pour le mieux.

Donc, fin de la quatrième semaine. Rien de nouveau sous le soleil de Drummondville, hormis mon premier article au culturel, soit une entrevue avec Mara Tremblay, qui a finalement reporté la date de son spectacle dans le centre-du-Québec. En étant parfaitement honnête, je dois admettre que ce n’était pas ma meilleure entrevue. J’étais nerveux, j’avais de la difficulté à trouver mes mots, et peut-être, je dis bien peut-être, n’étais-je pas assez préparé. Mais bon, elle est bien sympathique, et si je la croise un jour, je ne crois pas qu’elle va m’en vouloir. Du moins, je l’espère.

Sinon, la grande finale de hockey junior commence ce soir. Bonne nouvelle. Je vais faire les entrevues et les textes pour le web tout seul, du côté des visiteurs… Les vilains Cataractes de Shawinigan (sans rancunes Julie). Jonathan, le journaliste aux sports, est occupé à Cogéco donc les résumés de période me sont destinés encore. La joie. Le bonheur. L’extase. Bref, c’est le Klondike. Pas le truc glacé (quoique délicieux). Plutôt la ruée vers l’or du début siècle dernier. C’est quand même une première. Mes textes ne seront pas révisés ni corrigés et doivent être remis ce soir, après la partie, au clair de lune. Une pression supplémentaire oui, mais le champion dans mon fort intérieur me dit que ça va aller. Je l’aime bien ce champion. Dommage qu’il soit aussi prétentieux.

Retour dans Charlevoix (le Mexique n'est plus tellement sécuritaire, vous en conviendrez..) prévu vendredi ou samedi prochain. À moins que la providence ne fasse son œuvre et me trouve un emploi! Réaliste Miguel, soit réaliste. Je sais, je sais…