Des nouvelles de la radio-canadienne sherbrookoise...

Avant de commencer la lecture de mon texte, je tiens à vous mentionner que j’ai vraiment abusé sur la longueur, je crois que j’ai pas assez fait de social cette semaine…

Bonjour à tous!!
Je jubile actuellement à lire ce blogue! Il faut dire que mes moyens de communication cette semaine étaient quelque peu limités; je n'avais pas de téléphone, ni Internet. Alors pour ceux qui s'inquiétaient, je suis toujours en vie et fière de reprendre contact avec la civilisation! Je viens justement de profiter des joies du web pour aller lire Marie-Ève, Samuel, Mélissa, Miguel -et j'en passe - et j'ai aussi écouté Martin! Vous êtes bons! C’est drôle de voir tout le monde devenir de vrais journalistes!

De mon côté...je sais pas trop quoi penser de mon stage. Contrairement à la plupart d'entre vous, c'est pas trop trop concret mon affaire, et je l'ai encore plus réalisé en lisant le récit de vos journées... Mettons que je me sens un peu comme une fille de 12 ans et demi qui va suivre une journaliste pour son cours de choix de carrière!

Je savais bien qu'il ne m'enverrait pas toute seule sur le terrain, mais j'espérais tout de même être encadrée et conseillée, et pouvoir faire des trucs de mon côté. Mais dès lundi matin, j'ai constaté que ça n’allait peut-être pas être comme je l'aurais imaginé...Après la réunion de production du lundi matin, tous les journalistes retournent à leur poste de travail et mon superviseur de stage ne semble pas trop se soucier de ma présence. Donc tout le monde commence à travailler sur son sujet du jour, sans que personne ne m’ait dit quoi faire ou qui suivre. Alors je me dis que mon superviseur voulait peut-être me parler avant de débuter la journée, donc j’attends un peu…MAIS NON! Rien ne se passe, je vais donc le voir pour lui demander qu’il trouve un sens à ma vie (bah peut-être pas tant là..). Finalement, il me dit de suivre une journaliste qui se rendait au mont Mégantic (à 1h30 de Sherbrooke) pour couvrir les coupes budgétaires à l’observatoire. J’étais bien heureuse (sauf peut-être les 20 premières minutes où j’étais debout -par manque de chaise- à la regarder faire des téléphones…) !! Ce fut tout de même une belle journée qui s’est terminée dans le rush dans la cabine de montage à 17h55 alors que le topo était diffusé à 18h03.

Les autres matins se sont suivis et ressemblés, c’est-à-dire que je m’auto-affectais à des journalistes, car personne ne le faisait sinon.
Au courant de la semaine, je suis retournée au mont Mégantic, j’ai assisté à une conférence de presse de la CSST sur un accident mortel de travail à Sher-Wood Hockey (j’ai croisé Rose-Marie!!) et fait (ben pas moi là, la journaliste que je suivais bien sûr!) une entrevue avec une Sherbrookoise d’origine italienne qui a de la famille en Italie qui a été touchée par le tremblement de terre. J’ai écrit, de ma propre initiative, quelques topos en parallèle et une converse et j’ai vraiment sursauté mercredi quand une journaliste m’a PROPOSÉ de lire ce que j’avais écrit. Et je n’ai pas encore eu la chance de monter des topos, personne n’a eu le temps de vraiment me montrer comment fonctionnait le logiciel et les 2 cabines de montage sont déjà sur utilisées alors je ne sais pas comment je vais faire pour monter mes trucs…Je pense à monter ma tente sur le terrain de Radio-Can question de pouvoir faire ça durant la nuit…

Trève de plaisanteries, je garde tout de même le moral. J’ai quand même apprécié ma semaine. Malgré tout, la plupart des gens sont sympathiques, c’est peut-être juste qu’ils n’ont pas la même vision d’une stagiaire que moi… Je vais tenter de mettre des ch0ses au clair la semaine prochaine, du moins de savoir si mon stage va se dérouler de cette façon durant les 4 prochaines semaines.

Je finis par un fait pathético-cocasse qui s’est déroulé lors de mon trajet d’autobus qui, soit en passant, est plus stressant que mon stage. Premièrement, je tiens à spécifier que le système d’autobus de Sherbrooke est superbe, les arrêts sont bien identifiés avec les heures. Jusqu’à mercredi soir, tout avait bien été, j'avais toujours réussi à me rendre du point A au point B avec succès. Alors, mercredi soir, tout va bien, j’ai fini ma journée, je me rends à mon arrêt d’autobus qui est quasiment sur la bretelle d’accès de l’autoroute, il fait froid, j’ai hâte que l’autobus arrive. Elle arrive à l'heure prévue, j’embarque, le soleil brille (non vraiment pas en fait), les oiseaux chantent, jusqu'à temps que je trouve le coin un peu plus résidentiel qu’à l’habitude…et que je me rende compte que j’avais embarqué dans la 17 au lieu de la 11 ET QUE J’ÉTAIS RENDUE DANS LES BAS FONDS DE ROCK FOREST, C'EST-À-DIRE LE PLUS LOIN QUE JE POUVAIS PAS ME RENDRE DE CHEZ NOUS EN AUTOBUS !!!! Après avoir ri de moi et changer 3 fois de bus, je suis finalement parvenu à mon appartement (en 1h30 au lieu de 30 minutes...mais ça c'est des détails...)
J'aurais tellement plein d'autres choses à écrire, mais si je ne veux pas qu'on me barre l'accès du blogue pour cause d'abus, je vais arrêter.
Je vous aime et je vous souhaite un beau congé pascal!
xxx